Le Namthar dans la tradition du bouddhisme tibétain est le récit d’une vie. Une vie qui donne envie de la suivre. La biographie de mon maître. J’ai suivi, corps et âme, ce chemin du Namthar pour nourrir mon esprit. 常 水 居 士. Biographie “spirituelle” de Sifu Kar Fung Wu. Soixante dix années de la traversée vers l’autre rive d’un maître chinois, née à Canton au bord de la Rivière des Perles.
Épreuve et souffrance… chacun connaît cela. Certains, peu nombreux, semblent détenir la capacité de transmuter les événements douloureux comme s’ils étaient doués pour chanter sur le bûcher! Ils témoignent d’une facilité renversante à traverser les difficultés, retournant les tuiles et les tartines du bon côté. La grande majorité va souvent, dès l’enfance, subir un traumatisme, vivre un abandon et elle va tourner en boucle autour de la blessure initiale, creusant et s’enlisant dans un même sillon. Parfois une seconde flèche vient transpercer à l’endroit de la première et c’est la catastrophe, la maladie, la dépression, la destruction. Comment exprimer, à travers la vie d’un maître, ce pouvoir inouï que nous avons TOUS de surmonter les obstacles et dépasser les peurs ?
Plongez dans l’univers inspirant du livre ‘Le Phœnix de la Rivière des Perles’. Ce livre, basé sur le Namthar, une tradition du bouddhisme tibétain, raconte une vie extraordinaire qui inspire à suivre ses pas. Il s’agit de la biographie spirituelle de Sifu Kar Fung Wu, un maître chinois né à Canton au bord de la Rivière des Perles, dont le parcours sur soixante-dix ans est une traversée vers l’autre rive de l’existence.
Au cœur de ce récit, nous découvrons comment un individu peut transmuter les expériences douloureuses de la vie en une mélodie enchanteresse. Certains semblent avoir le don de chanter même au milieu du bûcher des épreuves, tandis que la plupart d’entre nous sont souvent marqués par les traumatismes précoces, les abandons et les blessures initiales, entraînant une répétition de schémas douloureux. Parfois, une seconde flèche vient aggraver la situation, déclenchant des catastrophes telles que la maladie, la dépression ou la destruction.
À travers l’histoire de ce maître, le livre ‘Le Phœnix de la Rivière des Perles’ explore le pouvoir extraordinaire que nous possédons tous pour surmonter les obstacles, transcender nos peurs et émerger plus forts que jamais. C’est un rappel de la résilience innée de l’esprit humain et de sa capacité à se régénérer, à guérir et à renaître tel un phénix, même après les épreuves les plus sombres.
Ce livre vous invite à vous plonger dans la vie d’un maître et à découvrir les enseignements profonds qui peuvent vous guider sur votre propre chemin de transformation. Vous y trouverez des leçons précieuses sur le pardon, la sagesse et la renaissance intérieure, ainsi que l’inspiration nécessaire pour embrasser les défis de la vie avec courage et détermination.
« Dans la tradition tibétaine, la biographie est un genre littéraire majeur. Conter les faits et gestes d’un personnage illustre, qu’il soit savant, érudit, sage, poète, a pour but de créer une œuvre qui ait valeur d’exemple. En provoquant une prise et un sursaut de conscience, celle-ci suscite souvent une soif d’identification… Ce récit d’une vie est appelé Namthar. »
Milarepa – Eric-Emmanuel Schmitt
Namthar – lève tôt – lève tard
Namthar – lève-toi
Namthar ou la complète libération ! Quel beau mot pour partir en quête de la vie d’un maître.
En Occident, la notion de maître est suspecte, souvent assimilée à une secte, à des pratiques sulfureuses. La transmission de maître à disciple apparaît comme étrange, exotique, voire dangereuse. Comment alors aborder cette relation si particulière, cette transmission de bouche à oreille entre un gardien de la mémoire sacrée d’une lignée et ses élèves, qui, peu à peu, vont se discipliner jusqu’à devenir disciples ?
En Inde, le maître se dit Guru (prononcer gourou) ; au Vietnam, le maître se dit Thay (prononcer taille) ; en Chine, le maître est un Si Fu (prononcer sheu fou).
Le Sifu de ce livre est une chinoise nommée Kar Fung Wu en cantonnais et Jiā Fèng Hú dans la langue de Pékin. En chinois, le nom du clan étant donné d’abord, il faudrait dire 師傅 Si Fu 胡 Wu 家鳳 Kar Fung.
Farid al-Din Attar (poète persan du 12ème siècle) évoque La Conférence des oiseaux le destin tragique du phœnix au « long bec percé de cent trous de pipeau et de chacun d’eux naît une note et dans chacun est un secret ».
L‘oiseau musicien, qui connaît l’heure de sa mort, va chercher dix fagots de bois sec, préparer son bûcher, l’allumer, se placer au centre du brasier et prendre feu, brûler jusqu’aux braises, jusqu’aux cendres. Puis quand sa voix s’éteint et qu’une première étoile brille dans la nuit, un nouveau phœnix apparaît au cœur de l’oiseau consumé. Qui peut imaginer la souffrance, la peur, l’angoisse, l’âme qui pleure, le courage de cet oiseau s’immolant sur son tas de bois ?
Épreuve et souffrance… chacun connaît cela. Certains, peu nombreux, semblent détenir la capacité de transmuter les événements douloureux comme s’ils étaient doués pour chanter sur le bûcher! Ils témoignent d’une facilité renversante à traverser les difficultés, retournant les tuiles et les tartines du bon côté. La grande majorité va souvent, dès l’enfance, subir un traumatisme, vivre un abandon et elle va tourner en boucle autour de la blessure initiale, creusant et s’enlisant dans un même sillon. Parfois une seconde flèche vient transpercer à l’endroit de la première et c’est la catastrophe, la maladie, la dépression, la destruction.
En chinois, la maladie se dit 病 bìng, l’idéogramme montre une belle falaise, comme un manteau protecteur et deux flèches de glace qui transpercent notre enveloppe en un même point. Le chinois est très visuel.
Quand une deuxième épreuve vient percuter une plaie mal refermée, c’est la fin de la foi et de l’espérance. Et bìng, on tombe malade.
Comment exprimer, à travers la vie d’un maître, ce pouvoir inouï que nous avons TOUS de surmonter les obstacles et dépasser les peurs ?
Comment montrer que tout est possible en matière de lumière, de souffrance et de rebond ? Au-delà de la dualité, dans un retournement, une neutralité, une liberté intérieure. Alors, la vie prend sens, un phare s’allume et c’est une nouvelle traversée vers l’autre rive. Une berge où faire du sec avant de reprendre la mer.
De la naissance à l’âge de 7 ans. Le corps détruit.
Éprouver la solitude, la maladie, la faim dans un pays qui sort juste d’une guerre civile et sombre dans la famine. La Chine du Sud s’effondre comme les défenses immunitaires de la petite Kar Fung qui contracte le virus de la poliomyélite. Ses parents sont souvent absents, forcés de travailler à des cadences folles tandis qu’elle reste, seule, clouée au lit, à écouter à la radio le programme de musique classique diffusé par les Russes, le grand frère communiste.
Sifu Kar Fung, fung, comme ce premier phœnix qui va perdre la santé et rencontrer la musique.
César –
De retour de voyage, j’ai bien reçu votre ouvrage je suis très content très intéressant, complet, et en relation avec l’enseignement du maître Kar Fung WU, merci Caroline !
Chantal –
Surprise, émue et ravie : voilà ce qui m’est arrivée quand j’ai ouvert l’enveloppe . SUPERBE.
Danielle –
Omituofo caroline le Phoenix de la Rivière est perle est une perle. Tu as fais un merveilleux travail, titanesque…..tu as su apporter ta touche personnelle avec tes propres recherches….une vraie bible pour moi….bravo caro. D’ailleurs j’aimerais commander un 2éme exemplaire du phoenix !
Viviane –
FELICITATIONS pour la sortie de ton livre !!! Après toutes ces années de travail, quelle satisfaction et quelle joie ce doit être pour toi de partager ce que tu as reçu.
piano, keys, close up
Christine –
C’est avec un grand plaisir que nous avons reçu ton « bébé » et avons hâte de le parcourir…
Béatrice –
Ça fait des années que tous les livres que j’ouvre me tombent des mains. Mais votre Phoenix est le premier que je parviens à lire depuis bien longtemps.
Béatrice –
Le Phoenix, toujours aussi passionnant. Un épisode de la vie de Sifu Kar Fung chaque soir, je me régale. Quel travail de précision ! Et quelle histoire avec des aspects d’une violence inouë et d’autres remplis de joie et d’espérance infinie.
Julien –
Je viens de finir le livre Le Phoenix de la Rivière des perles sur la biographie de Sifu Kar Fung, quelle vie ! Je n’imaginais pas ce lien qu’elle a avec la kabbale juive et la sonothérapie (qui a pour base le 432 Hz).
Caroline JURET (client confirmé) –
Une révélation, une initiation, un bouleversement…. J’ai lu ce livre 3 fois en un an. Pour moi, il y a eu un avant et un après. Merci pour ce magnifique témoignage de l’histoire d’un pays, d’une famille, d’une tradition, d’une vie, et pour cette re-transmission de l’oeuvre de Sifu Kar Fung WU.